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Alain Bernard : Le piano en liberté !

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Une déclaration d’amour au piano, son instrument de prédilection et aux musiques de films. Une heure quinze de poésie et d’humour entraînant le public, en toute simplicité, dans un univers où seuls les spécialistes ont souvent accès. Car Alain Bernard joue du piano comme il respire !

Il y a eu "Cinéma Paradiso" de Giuseppe Tornatore au cinéma. Voici Alain Bernard et son spectacle "Piano Paradiso", au Théâtre des Déchargeurs.

"Le piano, c’est la Rolls des instruments. Il suffit de s’asseoir. 88 touches, 52 blanches, 36 noires qui vivent en harmonie". Le ton est donné ; l’approche visuelle et auditive. Pour montrer les talents, la rythmique qui peuvent être éprouvés grâce à l’instrument, Alain Bernard invite à une "ballade" en voiture, celle qui voit les paysages défiler plus ou moins rapidement, sur autoroute, nationale ou départementale. Qu’elle soit classique, de variétés, de publicité, de films, la musique ne fait qu’une, jouant sur tous les registres de la sensibilité, en accès idéal à l’imagination.

Si Alain Bernard rend hommage aux maîtres du classique, il nous confie ses souvenirs d’enfance, soulignés d’humour. Ce jour, où ses parents lui ont fait donner ses premiers cours de piano, où il faut intégrer le solfège avant de jouer, il s’en souvient encore. Des cours donnant des "envies de fugue", confie-t-il ; car le piano l’invitait déjà à l’improvisation en toute liberté.

Vous l’aurez compris, le talent d’Alain Bernard est multiple, au delà de la musique. Auteur, compositeur, interprète, il a commencé sa carrière comme pianiste de bar avant de collaborer avec Patrick Lemaître pour un titre de Céline Dion en 1983. Place ensuite à la comédie, intégrant le Théâtre de Bouvard à la télévision puis jouant dans de nombreux spectacles tout en composant pour des téléfilms et le cinéma.

Dans ce spectacle, il déploie l’ensemble de son vécu, entre des extraits de musiques de films d’Ennio Morricone ou des musiques de variétés avec Elton John ou Michel Sardou qu’il interprète. Le public, conquis, le suit. En étonnant chef d’orchestre, Alain Bernard invite votre esprit à vagabonder entre les notes et les mots qui ne font plus qu’un.

Un spectacle à ne pas manquer !

Tous les lundis à 19h30 au Théâtre des Déchargeurs à Paris, jusqu’au 1er Avril.

Rendez-vous également les 16 et 17 mars à Saint-Maur-des-Fossés, le 10 avril à Chasseneuil du Poitou (zone Futuroscope), du 5 au 28 juillet au Festival OFF d’Avignon, au Théâtre Essaïon.

Propos de Marie-Hélène Abrond pour culturactu.com


Article publié le mardi 12 mars 2019