De Chopin à Francis lai, il rend un brillant hommage aux compositeurs classiques et contemporains. Dès le début du spectacle le ton est donné avec la présentation du piano « sa Rolls Roys aux touches noires et blanches, toutes en parfaite harmonie » s’amuse-t-il à dire, d’un œil complice Tout en racontant son parcours artistique il révèle avec humour l’importance du dialogue musical. Ses mains virtuoses s’animent au piano droit et au synthétiseur.

La magie et le charme opèrent. Les spectateurs plongent en un clin d’œil dans des ambiances aussi belles que rocambolesques. Le plaisir est au rendez-vous décuplé par le partage. Le public participe très naturellement, devine à l’écoute les titres de films, le nom des compositeurs, et se retrouve même orchestre.

La mise en scène dynamique de Gil Galliot offre à Alain Bernard un terrain de jeu propice à de savoureux rebondissements. Musique, théâtre, poésie, humour, tendresse, les arts de la scène sont à l’honneur. Voilà un joyeux et pétillant cocktail à savourer sans modération.

Emmanuelle Mouillon