Sur grand piano et piano électrique dont il s’accommode avec brio, et avec moult exemples pris dans une vaste filmographie.

« Un film sans musique, c’est Hollywood sans acteurs », nous dit Alain Bernard qui, mis en scène par Gil Galliot, nous raconte en filigrane de ses allusions sonores au « Mépris », « Vieux fusil » et autre « Parrain » son parcours de musicien adepte de l’improvisation.

C’est d’autant plus drôle que le pianiste-acteur introduit dans son récit la figure d’un personnage imaginaire soi-disant grand compositeur, que l’on suit à ses débuts et dans sa descendance.

Alain Bernard, qui n’a pas son pareil pour passionner son auditoire, confirme qu’il est un excellent comédien et qu’il possède une culture musicale hors normes. Culture encyclopédique mêlant le classique au jazz, la variété à l’opéra, la BOF (bande originale de film) aux pièces contemporaines.

Un régal fortissimo et allegro pour les yeux comme pour les oreilles à déguster en famille ! Un spectacle génialissimo en fait !

Article publié le mercredi 24 juillet 2019