Piano Paradiso raconte la carrière d’un pianiste à ses débuts. Enfant, lorsqu’ il apprend à jouer du piano avec sa professeur (f)rigide « Madame Ducolombier », sa passion pour la musique le pousse à composer des musiques pour la publicité. Puis il commence à jouer dans des piano-bars et découvre les aléas du monde de la nuit, mais par-dessus tout, sa flamme brûle pour la musique de cinéma. Sur scène, Alain Bernard se dédouble entre pianiste et humoriste. Le public est sollicité et joue à un quizz musical avec des titres de musiques de films tels que « Le vieux fusil », « Un homme et une femme » mais aussi des tubes d’Elton John, de Michel Polnareff ou encore de Billy Joel sans oublier les grands classiques de Mozart et Chopin. Alain Bernard se glisse même dans la peau d’un chef d’orchestre et demande aux spectateurs d’être ses musiciens. Il enchaîne les sketchs et laisse deviner sa gourmandise pour « Henriette » enfin… les rillettes :

« Un film sans musique, c’est Hollywood sans vedettes, c’est Cannes sans starlettes, c’est Le Mans sans rillettes ! résume-t-il. »

Tout au long du spectacle, l’artiste déborde d’énergie, debout puis assis derrière son piano droit, puis à nouveau debout derrière cette fois-ci un synthétiseur, où il s’amuse à créer différentes ambiances lorsqu’une Bande Originale (B.O.) est demandée pour accompagner la scène d’un film allant de l’horreur au plus loufoque. Piano Paradiso est mis en scène par Gil Galliot dont l’univers est éclectique : pièces de théâtre, spectacles d’humour ou encore les grosses productions telles que Marco Polo, Le Roi singe avec l’Opéra de Pékin… Alain Bernard a co-composé la chanson « Les Chemins de ma maison » de Céline Dion, disque d’or au Québec en 1983. Son précédent spectacle Piano Rigoletto a été joué plus de 400 fois à Paris, en tournée et au Festival Off d’Avignon.